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Rêve en dentelle
J'ai fait un rêve couleur pastel
Où les nuages étaient de dentelle
Le ciel d'étoffe d'organza
La lune, une perle, dans cet écrin s'y posa.
Ce rêve funambule sur le fil de mes espoirs
Tisse, le filet de mon destin
Libérant mon âme vagabonde d'un soir
Et tombe dans l'abîme d'un matin.
Jupon de songe en soie de Chine
Frivole doux froufrou de crinoline
S'envole chaque soir vers mes envies
De revêtir l'étole des rêves inassouvis.
Quand le tissu de l'aube s'éveille
Les dentelles se démêlent
Le ciel reprend sa toile de lin
La lune s'enferme dans son écrin
Alors mon rêve s'achève, dans un soupir
Aux draps froissés de plaisir
Le nuit s'enfuit toute effilochée
Il est temps de se lever.
Lili
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De l'Amour
Dans le torrent haine, inverser la course
De l'amour remonter jusqu'à la source
En remplir à ras bord de pleins tonneaux
Et l'offrir comme on offre un verre d'eau.
Comme baptême y plonger les enfants
En asperger généreusement le cœur des parents
Et pour tous les amoureux en détresse
En servir jusqu'au delà de l'ivresse.
En noyer le cœur sec des guerriers
Pour y faire pousser des oliviers
Et qu'enfin vienne s'y nicher la colombe
Sans plus craindre les fusils et les bombes.
Lili
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Rose Arthur Rimbaud
A la lueur d'un rêve
Dans le soir qui étouffe le jour, je tourne mon regard
Vers les méandres de la voie lactée, espace de sérénité
Où les astres se racontent sûrement bien des histoires
Pendant que la lune sur son croissant est recroquevillée
Tandis que l’ombre recouvre doucement les forêts
Et que les voix de la nuit montent du sol en volutes
Le temps marche encore comme un fantôme oublié
Sur une pendule embrumée d’un silence qui lutte.
Enseveli sous les ténèbres, le jour d’avant est parti
Sous la caresse du vent qui l’accompagne gentiment
Sans lutter vraiment avant de sombrer vers l’oubli
Il m’échappe comme un fleuve se jetant dans l’océan
A la faible lueur d’un rêve, j’échoue sur le velours
De ta bouche, fleur au doux parfum où un baiser
Vit en permanence, feu passionnel allumant le jour
Dans le silex du désert où ma nuit s’était couchée.Lili
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Bonjour les ami(e)s
Une petite précision et aussi pour répondre à certains commentaires.
Les poèmes que j'écris et mets sur ce blog ne sont pas toujours le reflet de ma vie, ni de mes émotions, seulement le fruit de souvenirs, de rêves ....
Bonne fin de semaine
Bisous bisous
SON REGARD
J'aimerais que son regard me touche
Que ses yeux croisent les miens
Qu'ils se posent sur ma bouche
Qu'ils m'indiquent mon seul destin.
Pour que chaque matin soit unique
Et mes nuits féériques
Pour que mon présent soit une rose éternelle
Et mon cœur lié à ses iris sensuels.
J'aimerais que son regard me caresse
Qu'il me déshabille et me devine
Qu'il me supplie et me presse
Qu'il me bouscule et me câline.
Alors je serais muette à jamais
Mes lèvres ouvertes ou fermées
Le fil de mon amour suspendu
Dans le temps figé en regards éperdus.
Lili
tableau de MASSON BENOIT
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Envie de remettre ce poème de jeunesse en ce début Juillet, mois de vacances.
Rencontre
Les mots se sont à nouveau laissés apprivoiser
Pour dire cette étrange fulgurance
Pour dire l'immense bonheur de ta main posée
Sur mon cœur meurtri d'indifférence.
Je t'ai regardé, je t'ai apprécié
Voyant sur les rives de tes yeux étonnés
Se dessiner les rivages d'une terre inconnue
Sentant renaître en moi ce désir oublié.
Cette envie d'écrire que je croyais perdue
Comprenant que tu étais ce cœur inespéré
S'ouvrant troublé à cette amitié inattendue
Et puis nous nous sommes découverts
Surpris de cette étrange osmose
Alors nos yeux ont oublié le gris des hiers
Et disent ce que nos lèvres n'osent.
Lili
BONNES VACANCES
GROS BISOUS
LILI
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Parole, pensée et rêve …
La parole est chose qui vole
Pareil à l 'oiseau et au papillon
Tantôt sombre, tantôt frivole
Elle est la guêpe et l'aiguillon
Elle est le mauvais grain qui tombe
Elle est le merle au chant moqueur.
Mais la parole est une colombe
Qui porte la paix au cœur.
La pensée est un oiseau frêle
Qu'enlève la brise qui fuit
Où la mènera son coup d'ailes ?
L'une est un triste oiseau de nuit,
L'autre, pareille à la mouette
Choisit la tourmente et l'éclair.
Mais la pensée est l'alouette
Qui s'élance vers le ciel clair.
Il est des êtres aux yeux mornes
Que le malheur suit en chemin
Il est des désespoirs sans lendemain
Il est, sous des fronts qu'on envie
Des drames que nul n'a dits.
Mais le rêve est sur la vie
Comme un rayon de Paradis.
Lili
(Une pensée et un bouquet de roses pour Cathy qui a rejoint le Paradis des Poètes)
quelques roses de mon jardin
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INFINI
Les étoiles étaient tendres comme tes yeux
La nuit de juin brillait, embaumée et superbe,
Et je marchais nonchalante sous les cieux,
Des grillons plaintifs bruissaient parmi les herbes.
Des effluves de roses montaient délicatement
Du calme de la terre aux splendeurs des nues.
Toutes les scintillantes étoiles au firmament,
Semblaient parler entre elle une langue inconnue.
Les bruits s'éloignaient au détour d'un chemin
Et ma pensée, traversant les ondes, allait vers Toi
Quand soudain, tu vins me prendre par la main
Mais ce n'était qu'un songe à mon grand désarroi.
Tant de rêves éteints, d'espoirs inassouvis !
Moi qui voulais tout connaître et tout lire,
Toi ! Qu'en as-tu fait ? Et tout à coup je vis
Mystérieusement les étoiles me sourire.
Et le souffle du ciel disait : Eternité !
Eternité ! Disaient les planètes profondes
J'ai compris alors en cette claire nuit d'été
L'infini de l'amour dans l'infini du monde !
Lili – Juin 2015
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